Pour DéFI, l’urgence va au dépistage du personnel (des soins de santé, de l’aide à domicile, des services de secours, de la propreté, des supermarchés, des transports en commun, …) qui n’a d’autre choix que de travailler au contact du citoyen. Il faut aussi un inventaire objectif du matériel médical nécessaire sur le terrain.

Deux propositions pragmatiques

DéFI soutient le gouvernement de plein exercice dans sa lutte contre la pandémie et se réjouit des initiatives en cours en vue de multiplier la capacité de dépistage du coronavirus.
Toutefois, DéFI formule aujourd’hui deux propositions pragmatiques et réalisables rapidement.

  • DéFI demande un dépistage étendu à tous les travailleurs qui ne sont pas en mesure de faire du télétravail. En cas de test positif, le travailleur devra immédiatement être confiné à domicile. L’objectif est d’empêcher le virus de circuler, puisque le confinement semble montrer des premiers résultats encourageants.
    Cette mesure vise à protéger en premier lieu l’ensemble du personnel soignant y compris les services d’aide à domicile et le personnel des maisons de repos.  Mais aussi les services de secours (police, pompiers), les pharmaciens, le personnel de la grande distribution, les libraires, les agents de la propreté (éboueurs), les chauffeurs de transports en commun, les agents pénitentiaires, les personnes assumant un service minimum (poste, crèches, écoles) … Plus généralement, les personnes qui occupent des fonctions impossibles à assumer par télétravail dans les services et entreprises publiques ou dans le secteur privé doivent bénéficier d’un dépistage.
  • DéFI demande l’instauration immédiate d’un monitoring des stocks de matériel pour les métiers de la santé. Cet inventaire permanent, actualisé hebdomadairement, permettrait de confronter les besoins recensés sur le terrain, par exemple le nombre de masques souhaités par profession médicale, avec les commandes en cours, et à terme avec les stocks. Ce monitoring concerne prioritairement tous les métiers de la santé mais, dans la mesure du possible, prendrait également en compte les besoins des professions évoquées ci-dessus.
    Au-delà du dépistage, il s’agit ici d’assurer une protection maximale de tous les travailleurs du secteur de la santé, tant en hôpital qu’en première ligne, y compris bien entendu les infirmiers à domicile et les aides à domicile. Mais aussi d’établir un respect des besoins sur l’ensemble du territoire selon des critères de répartition clairs par Région afin d’éviter des polémiques communautaires comme celles vues ces derniers jours.