À la suite des dernières circonstances politiques, les instances dirigeantes de DéFI constatent que les trois partis traditionnels PS, MR et CDH, portent une lourde responsabilité dans la dérive de la gestion publique et la perte de confiance des citoyens dans les dirigeants politiques.

Jour après jour, la presse révèle des scandales qui mettent en cause des mandataires de ces trois partis, préoccupés de gagner des rémunérations aux montants exorbitants et injustifiés. Ces mandataires PS, MR et CDH, ont manigancé, souvent de concert et en catimini, pour s’octroyer des revenus sans rapport avec la réalité de leurs prestations (et encore, dans certains cas, ils n’ont même pas presté…).

Voilà pourquoi notre président, Olivier Maingain, a exigé de ces partis qu’ils sanctionnent leurs mandataires peu scrupuleux par une déchéance de mandat ou une exclusion. Il ne peut être envisagé de remise en ordre de la gestion publique sans un nettoyage des écuries d’Augias.

Dans un deuxième temps, DéFI présentera son cahier de revendications pour une nouvelle gouvernance en Fédération Wallonie-Bruxelles. Depuis longtemps, le président Olivier Maingain exprime des propositions évidentes, preuves de la probité de notre parti.

À titre d’exemples :

  • Suppression de toute rémunération, sous quelque forme que ce soit, des mandats dérivés ou accessoires des fonctions de bourgmestre, échevin ou président de CPAS. Seul le mandat principal doit être correctement rémunéré. Pour toutes les autres fonctions, pas un euro supplémentaire ;
  • Obligation stricte de transparence de tous les mandats publics et de leurs rémunérations. Pour rappel, DéFI est le seul parti à avoir publié sur son site les rémunérations de tous ses mandataires, à quelque niveau de pouvoir que ce soit ;
  • Obligation de déclarer ses activités professionnelles privées et les revenus y afférents pour un mandataire public, afin de prévenir les conflits d’intérêts ;
  • Contrôle de la déclaration des mandats, rémunérations et patrimoine, par la Cour des comptes, organe indépendant avec des pouvoirs d’investigation renforcés ;
  • Obligation pour les juridictions de prononcer une peine d’une durée incompressible d’au minimum 10 ans pour tous les mandataires condamnés pour des délits commis dans l’exercice de leurs fonctions ;
  • Dépolitisation de l’administration et strict respect du devoir de réserve par les fonctionnaires ;
  • Limitation des cumuls des revenus publics et professionnels privés à 150 % de l’indemnité parlementaire ;
  • Suppression de nombreux organismes parapublics et intercommunales dont la gestion est trop souvent opaque ;
  • Représentation des partis d’opposition dans les organes gestion des organismes parapublics afin de renforcer l’exigence de transparence ;

Et bien d’autres propositions qui ont déjà été présentées ou qui seront à nouveau rappelées.

DéFI n’a aucune relation privilégiée avec quelque autre parti que ce soit. Il est indépendant, comme son nom l’indique, indépendant des pouvoirs d’argent et des lobbys, indépendant des partis de pouvoir qui se sont servis au lieu d’être au service des citoyens. DéFI est viscéralement attaché à cette indépendance et aura toujours pour volonté de faire le choix d’alliances qui permettront un assainissement en profondeur de la gestion publique pour préserver la moralité, la crédibilité et l’honorabilité des mandataires publics. Avec leur président, les mandataires DéFI s’honorent de respecter les obligations de l’éthique. D’ailleurs, tout manquement serait sévèrement sanctionné par les instances compétentes.

Nous tenions à vous faire part de cette prise de position essentielle en ces moments cruciaux pour l’avenir de nos institutions.

Dans l’intérêt de leurs citoyens et pour assumer les vraies priorités de la gestion publique, Bruxelles et la Wallonie méritent mieux que le petit jeu des supputations des alliances par des partis qui n’ont jamais respecté leurs promesses. DéFI, des femmes et des hommes de paroles et de convictions. Plus que jamais !