Le quotidien La Dernière Heure consacre ce mercredi 13 décembre un dossier en double première page sur l’implantation de DéFI en Wallonie. L’occasion de revenir sur les priorités et les objectifs de DéFI pour la Wallonie ainsi que les ralliements de personnalités wallonnes.

DéFI sur l’échiquier politique wallon

DéFI souhaite incarner un renouveau politique, un peu comme Emmanuel Macron en France. Pour Olivier Maingain, DéFI est « une synthèse politique nouvelle qui réconcilie le courant social démocrate et le courant libéral social, fondée sur la liberté d’entreprendre et une solidarité renouvelée. »

DéFI exclu de gouverner avec la N-VA et le PTB.

Olivier Maingain rappelle que le message de DéFI en Wallonie, « c’est que nous sommes crédibles pour les gens raisonnables, qui ne souhaitent pas aller vers les extrêmes. Et nous n’avons jamais été impliqués dans les scandales. »

Le président de DéFI constate que tout un courant de l’opinion publique wallonne est révolté et même assez hostile à l’influence grandissante de la N-VA qui gère ce pays de manière quasi monopolistique : « Dans les tréfonds de la sensibilité wallonne, il y a ce sentiment que les Wallons ne sont plus entendus, ne sont plus respectés dans l’État belge. Cela choque beaucoup. Cela explique aussi le ralliement de personnalités du MR comme Renaud Duquesne ». Olivier Maingain rappelle que « cette attitude vis-à-vis de la N-VA ne correspond pas à l’histoire de la tradition libérale en Wallonie. Des personnalités comme Jean Gol avaient tout de même une autre ambition que la soumission à la N-VA. Aujourd’hui, il ne faut plus faire reconnaître la Wallonie, comme avec le rassemblement wallon, mais la faire respecter. »

Les priorités de DéFI pour la Wallonie

DéFI demande :

– une gouvernance honnête avec une simplification drastique des institutions. DéFI donne rendez-vous au gouvernement wallon à la fin de son mandat pour vérifier combien d’intercommunales auront été supprimées;

–  de redéployer le plan Marshall;

– de libérer la croissance des entreprises, pour occuper une place à l’exportation.

Objectif de DéFI en Wallonie

Olivier maingain est confiant : « Jusqu’à il y a peu, il fallait dépasser le seuil psychologique des 5 %, seuil d’éligibilité et d’existence. Notre ambition en Wallonie, c’est d’être dans une fourchette entre 8 et 12 % »

Ralliements de personnalités

Le président de DéFI confirme « qu’il y a encore des personnes susceptibles de nous rejoindre. Au niveau local et peut-être aussi des plus emblématiques ». Il rappelle la démarche : « il y a un certain nombre de personnalités qui se sont détachées de leur parti et considèrent que notre parti est susceptible de faire passer leur message.(…). Mais nous n’acceptons pas de personnes en rupture pour des raisons suspectes. Ou qui voudraient simplement surfer sur une vague porteuse pour obtenir un mandat. »