Alors que la hausse des prix de l’énergie se poursuit et est vertigineuse, François De Smet interpellait le ministre des finances, Vincent Van Peteghem à La Chambre, ce jeudi 13 janvier. En effet, de nombreux ménages, modestes mais aussi à revenus moyens, sont ou vont être pris à la gorge. Preuve en est, les CPAS reçoivent de nombreux appels à l’aide provenant d’un public nouveau, la classe moyenne, qui ne bénéficie pas du tarif social.

Solutions et anticipation

Or DéFI avait prévenu à l’automne : les mesures prises ne suffisent pas. Notamment en ce qu’elles laissaient sur le bord du chemin la classe moyenne ! 

Notre député fédéral explique : « Il faut gérer l’urgence. Baisse de TVA, octroi d’un chèque énergie : au fond, peu importe le flacon : l’important est de ne plus laisser la classe moyenne de côté, comme cela a malheureusement été le cas depuis octobre. Si le gouvernement opte pour une baisse de la TVA, il faut être cohérent et augmenter la part de l’énergie dans le calcul de l’index, sinon les consommateurs risquent de perdre d’une main ce qu’ils auront reçu de l’autre. 

Ensuite, je voudrais qu’on se rende compte que cette crise n’est hélas qu’un avant-goût de ce qui nous attend dans les années à venir si nous continuons à entretenir à ce point la dépendance énergétique de notre pays. 

A l’heure où, en pleine crise climatique et énergétique, la Vivaldi envisage la construction de nouvelles centrales au gaz – en se passant du nucléaire – l’on se doit d’avoir une réflexion sur la sécurité d’approvisionnement et l’impact de ces changements sur les prix de l’énergie. »