La crise sanitaire de la Covid-19 a plongé nombre de secteurs dans l’incertitude et dans des difficultés financières sans précédent. Le secteur de l’événementiel et de l’horeca sont les premiers concernés par cet arrêt de leurs activités sans réelles perspectives de reprise.

Pour les deux députés Sophie Rohonyi au Fédéral , Michaël Vossaert à la Région bruxelloise, et Fabian Maingain, échevin de l’économie à la ville de Bruxelles, un plan spécifique de reprise assorti d’aides matérielles et économiques complémentaires doit être adopté au plus vite.

Ce plan comprend concrètement plusieurs axes. D’une part, il est important de permettre à tous ces secteurs de sortir la tête hors de l’eau par la reconduction du moratoire sur les prêts hypothécaires tant qu’il n’y a pas de reprise de leurs  activités. 

Aujourd’hui, l’accord avec Febelfin et des banques est plafonné à 9 mois (6+3 mois). Il est nécessaire de prolonger ce moratoire jusqu’à la reprise complète de leurs activités mais également de veiller à l’intervention de la FSMA auprès du secteur banquier pour garantir l’application de la  2e charte sur le report des paiements des prêts hypothécaires. 

Concernant l’action de la Région bruxelloise, il est également urgent d’adopter le dispositif de prime annoncée depuis le 17 décembre relative à la perte de chiffre d’affaires des entreprises sur le territoire bruxellois. 

Par ailleurs, un moratoire du remboursement des prêts octroyés par l’intermédiaire de Finance Brussels est mis en place pour de très nombreux entrepreneurs de ces secteurs. Ce principe doit être pérennisé tant que l’activité n’a pas repris complètement.  

S’agissant des perspectives de reprise, il est important de préparer un protocole de reprise concerté avec les différents niveaux de pouvoir. 

Le 7 juillet dernier, Sophie Rohonyi, députée fédérale et François De Smet, député fédéral et Président de DéFI, introduisaient déjà une proposition de résolution visant à l’élaboration d’un plan de soutien et de relance du « monde de la nuit » intégrant un protocole de reprise. 

Aujourd’hui, nous souhaitons élargir à d’autres secteurs ce protocole de reprise à l’instar de la réflexion initiée par la Ville de Bruxelles et l’échevin, Fabian Maingain concernant la création de protocole “corona safe” sur la base d’une approche scientifique.  

A cette fin, les 3 élus amarantes demandent la mise en place d’une task force interfédérale pour adopter un protocole de reprise sanitaire en prévoyant des aides matérielles de l’État. 

Pour DéFI, il est nécessaire d’évoluer dans la gestion de crise, comme le souligne le professeur Nathan Clumek, en passant d’une gestion pandémique à une gestion endémique de cette crise. La réponse des pouvoirs publics doit se réinventer et nous devons associer tous les acteurs de la société civile afin de permettre à terme, une reprise des activités de ces secteurs en grande difficulté.