DéFI soutient le développement de structures et formations pour une société plus inclusive
Ce samedi 2 avril se tient la journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme. Ce trouble du spectre de l’autisme est à l’origine de difficultés dans la communication et les interactions sociales. Depuis quelques années, DéFI s’engage à améliorer la sensibilisation à ce handicap et à l’intégration des personnes autistes dans la société.
De meilleures formations pour les professionnels ainsi que pour les adultes
Il n’existe pas une, mais bien de multiples formes d’autisme, très variables selon les individus et dont l’accompagnement varie en fonction des spécificités de chacun. Le manque de formation spécialisées et l’accès à ces dernières permettant la détection et la prise en charge de ce trouble reste insuffisant.
DéFI soutient le plan autisme transversal présenté par les gouvernements wallon, bruxellois et de la fédération Wallonie-Bruxelles en 2016. Le principal objectif poursuivi du plan est de permettre un soutien individualisé à toute personne atteinte d’autisme au cours de sa vie ainsi que de lui garantir son inclusion dans la société. Bien que non prévue par le plan en lui-même, DéFI soutient l’évaluation annuelle des mesures proposées. De la sorte, des ajustements peuvent être éventuellement apportés afin de répondre réellement aux besoins de la population concernée.
DéFI encourage le renforcement de la formation et la création de cadre d’apprentissage des médecins. DéFI juge nécessaire de former également les enseignants sur ce sujet.
De nouvelles structures et technologies pour faciliter le quotidien des personnes autistes et de leur entourage
DéFI veut renforcer la détection de l’autisme, tout en prônant une prudence pour éviter les diagnostics prématurés. L’autisme est un trouble qui demande beaucoup d’investissement et une prise en charge adaptée, qui peut être chronophage en fonction du diagnostic. DéFI soutient le développement de nouvelles technologies afin de pouvoir détecter le trouble le plus tôt possible.
DéFI veut des structures favorisant l’apprentissage, adaptées aux différents besoins des enfants atteints d’autisme, mais également des centres de formation et de répit pour les parents d’enfants se trouvant sur le spectre.
Les projets de transition « école-vie active »
DéFI soutient par ailleurs les projets de transition “école-vie active” pour les jeunes âgés de 16 à 25 ans. Partant du constat que la sortie de l’école signifiait, pour beaucoup de personnes handicapées, la disparition de leur réseau social et l’entrée dans une longue période d’inactivité qui mène à une perte des acquis, il est indispensable d’accompagner le jeune dans la préparation de son projet de vie en lui proposant un plan de transition comportant des activités adaptées à ses besoins (insertion professionnelle, bénévolat, autonomie résidentielle, etc).
Les bienfaits de la médiation animale
DéFI reste convaincu des bienfaits de la médiation animale. En effet, cette méthode clinique vise à favoriser les liens naturels qu’il y a entre l’être humain et les animaux à des fins préventives et thérapeutiques. Elle permet d’améliorer un état de bien-être physique, mental ou social et de stimuler les ressources propres de la personne. Cette méthode permet aussi de stimuler la communication, favorise l’estime de soi, stimule la mémoire, le langage.
La société doit s’adapter
Pour DéFI, proposer des structures adaptées et préparées est essentiel afin d’intégrer les personnes atteintes d’autisme au mieux.
DéFI soutient que c’est à la société de se donner les moyens de s’adapter et d’intégrer les personnes autistes à cette même société.