Éclaboussé par une gestion pour le moins désastreuse ces dernières semaines, avec une mise en cause d’administrateurs touchant des rémunérations sans commune mesure avec les prestations effectuées, l’ONDRAF ne sort pas grandi du renouvellement de son conseil d’administration et de sa nouvelle direction.
Le binôme exclusivement néerlandophone mis en place par le gouvernement De Wever/Michel à la tête de l’organisme, contraire à la loi sur l’emploi des langues en matière administrative, confirme la mainmise grandissante de la NVA sur des organismes régaliens, le tout avec la complaisance coupable du MR et de sa ministre de l’Energie, Marie-Christine Marghem !
Même si les statuts de l’ONDRAF n’imposent pas strictement la parité linguistique pour les postes de présidence du conseil d’administration et de direction générale, il n’en demeure pas moins que cela met à mal l’égalité de traitement qui doit prévaloir à pareil niveau de responsabilité entre les deux grandes communautés linguistiques dans une institution fédérale.
Olivier Maingain, président de DéFI, interpellera prochainement madame Marghem sur cette recomposition de l’ONDRAF, qui ne paraît guère tirer les leçons de la récente crise qui a fortement bousculé cet organisme dans sa gestion publique interne.