Ce mardi 5 décembre, les députés DéFI de la commission Environnement du parlement bruxellois ont voté en faveur de la proposition d’ordonnance qui instaure un organe indépendant de contrôle du prix de l’eau.

DéFI se réjouit du vote de cette ordonnance qui marque une nouvelle étape vers la rationalisation du secteur de l’eau à Bruxelles et va surtout permettre de garantir aux consommateurs un prix de l’eau plus juste et plus transparent qui reflète les coûts réels des investissements et des coûts de distribution et d’assainissement. DéFI a soutenu l’instauration d’un service de médiation indépendant pour permettre de lutter contre les problèmes vécus par les Bruxellois, notamment les 27.000 plans de paiement dont les durées proposées sont trop courts mais aussi l’explosion des irrécouvrables (un million d’euros en 2016).

Les députés DéFI Emmanuel De Bock, Eric Bott et Michael Vossaert sont aussi intervenus dans les débats pour rappeler qu’il était essentiel de plafonner les rémunérations dans les intercommunales afin de maîtriser les coûts (augmentation de la masse salariale plus rapide que l’inflation, charge de 25 millions d’euros pour les pensions).

DéFI s’est opposés à toute augmentation du prix de l’eau tant que Vivaqua et Hydrobru ne réformaient pas leur système de facturation afin de permettre à tout consommateur de payer de manière régulière (mensualisation facultative).

DéFI plaide également pour une prise en compte de la taille réelle des ménages dans les factures afin d’éviter des surfacturations répercutées par les propriétaires ou syndics sur les locataires de nombreux appartements qui, dans les faits, se voient appliquer le tarif le plus élevé.

Enfin, DéFI s’interrogé sur le fait que VivaquaHydrobru ait vendu son eau à certaines communes flamandes 25% moins cher qu’aux Bruxellois, ce qui est problématique.