Ce jeudi 7 octobre, en séance plénière, Sophie Rohonyi interpellait le gouvernement sur le scandale Pandora Papers. Un scandale financier qui souligne une nouvelle fois que presque l’équivalent de notre dette publique, soit 30 milliards d’euros, filent chaque année de la Belgique vers des paradis fiscaux.

Une commission d’enquête parlementaire

Pour DéFI, ce nouveau scandale mérite une commission d’enquête parlementaire. Pourquoi ? Sophie Rohonyi explique : « Non pas pour recommencer le travail déjà réalisé, mais pour analyser le volet belge des Pandora papers, et ainsi vérifier si ce qui est – ou sera – mis en place, est suffisant pour lutter efficacement contre la grande fraude fiscale.

Cette proposition a été rejetée par les partis de la Vivaldi et la NVA, ce qui alimente encore plus auprès de la population le sentiment que le politique parle mais n’agit pas, voire qu’il se protège puisque des personnalités politiques sont concernées. »

Notre députée fédérale va plus loin : « Jusqu’à présent, la Vivaldi n’a rien fait à part supprimer le poste de secrétaire d’Etat en charge de la lutte contre la fraude fiscale.

Plus récemment, cette semaine même, le Ministre des Finances a décidé avec ses homologues européens, du retrait des Seychelles de la liste noire des paradis fiscaux, alors que ce pays est concerné par les Pandora papers !Or, nous avons la possibilité, en tant que pouvoirs exécutif et législatif, de dire qu’à un moment donné, un système est à ce point immoral, qu’il doit devenir illégal ! Parce qu’il se fait au détriment de nos hôpitaux, nos écoles, nos services publics et l’ensemble de nos concitoyen.ne.s ! »