Lancé à la fin du mois de mai, openbudgetsdévoile les différents subsides et les nombreux marchés publics lancés par les institutions bruxelloises. Deux nouvelles administrations rejoignent dès à présent openbudgets puisque Actiris et Bruxelles Formation viennent d’y ajouter leurs données, pour les années 2018, 2019 et 2020.
La transparence des données est un objectif fondamental que s’est fixé la Région bruxelloise. Mais sans possibilité d’exploitation et de réutilisation des données par le citoyen, cet objectif n’était que partiellement atteint. En lançant openbudgets.brussels, la Région bruxelloise offre enfin un outil capable d’exploiter au mieux les données des flux financiers, et permet de répondre à la question « Qui donne combien à qui ? ».
Pour Bernard Clerfayt, Ministre de la Transition numérique et de la Simplification administrative, ce principe de transparence est d’ailleurs fondamental. « La publicité, c’est la sauvegarde du peuple. Cette phrase, prononcée en 1789 par le premier président de l’Assemblée nationale en France, implique que tout ce qui concerne le sort du peuple doit lui être révélé. Autrement dit, le droit de savoir est un des garants de notre démocratie. C’est l’objectif poursuivi par openbudgets : dévoiler ce qu’il advient de l’argent public. »
Et deux nouvelles administrations bruxelloises font leur entrée sur openbudget : Actiris, l’office bruxellois de l’emploi, et Bruxelles Formation, l’office francophone de la formation, portant ainsi à 18 le nombres d’institutions qui publient leurs données relatives aux subsides et aux marchés publics.
Ainsi, pour l’année 2020, Actiris a passé plus de 500 marchés publics et alloué plus de 300 subventions pour un montant de 338.244.328,53 euros. Quant à Bruxelles Formation, l’institution a contracté près de 600 marchés publics et une centaine de subventions pour 2020, pour un montant de 19.137.741,29 euros.
Au total, les 18 administrations publiques ont dépensé près 720 millions en marchés publics et près de 500 millions d’euros en subsides en 2020. « Et ce n’est qu’un début. Le projet est dans sa phase de lancement mais à terme, je veux que l’ensemble des administrations et des pouvoirs locaux fasse la transparence la plus totale sur l’argent public qui leur est confié. C’est aussi un moyen de rendre des comptes aux citoyens », conclut le Ministre bruxellois.