La participation citoyenne est un enjeu fondamental pour que chacun, à son échelle, puisse être acteur de la démocratie. Comment faire ? La question se pose, aujourd’hui, à tous les niveaux de pouvoir. Au niveau wallon, le Code de la Démocratie locale et de la Décentralisation (CDLD) prévoit que le citoyen puisse interpeller directement le Collège communal. Comme cela avait été réalisé en 2019 en Province du Luxembourg, DéFI a fait le tour des 27 communes brabançonnes pour faire le point sur l’information donnée aux citoyens concernant ce droit d’interpellation. Le constat est interpellant. Peu de communes prônent la transparence. Proposition de DéFI : et si on rendait cela plus transparent ? Si on simplifiait tout cela ?

DéFI en Wallonie et ce, dans les 5 provinces, va axer ses prochaines actions sur le réenchantement de la démocratie. Pascal Goergen, Président de DéFI Wallonie et échevin de la participation citoyenne à Grez-Doiceau : “Beaucoup en parlent, peu agissent. Il y a véritablement lieu de renouer le politique avec les citoyens. La participation citoyenne est un moyen pour y arriver. Cependant, le processus de participation citoyenne ne tombe pas du
ciel. La participation citoyenne ne se décrète pas ! C’est un état d’esprit qui doit mûrir et se développer au niveau des citoyens, des administrations (qu’il s’agisse du niveau local, provincial ou régional) et du politique. Les partis politiques ont tous “mis de la participation citoyenne” dans leur programme…. Force est de constater que dans les faits, on en est loin
”.

Nous voulons que le citoyen devienne acteur de la démocratie et donc par exemple nous souhaitons associer le citoyen aux actions et au processus décisionnel au niveau communal” dixit Véronique Vandegoor, conseillère communale à Nivelles et Présidente de la Fédération provinciale du Brabant wallon Il existe bien sûr plusieurs modes participatifs.
Le premier, simple et a priori octroyé à toute personne majeure, c’est le droit de vote. Les citoyens qui souhaitent s’impliquer plus activement disposent également d’autres leviers d’actions : participer aux réunions d’information relatives à des projets, réagir à des enquêtes publiques, participer à des conseils consultatifs, répondre à une consultation populaire ou user du droit d’interpellation. Il s’agit là de dispositifs qui donnent la parole au citoyen.

Prenons plus particulièrement le droit d’interpellation dans les 27 communes du Brabant wallon. L’article 14 du Code de la Démocratie locale et de la Décentralisation (CDLD) prévoit que chaque habitant d’une commune peut, selon certaines conditions, interpeller directement le Collège communal lors des séances publiques du Conseil communal. Entre
la législation qui le prévoit et la publicité qui en est faite, il y a parfois un fossé, voire un gouffre. En effet, l’information doit être non seulement disponible, mais aussi visible et facilement accessible.

Véronique Vandegoor fustige le fait que “tous les citoyens du Brabant wallon ne sont pas égaux pour s’exprimer au Conseil communal. Il y a des différences de temps de parole, et des limites au nombre d’interpellations autorisées ou aux sujets sur lesquels elles peuvent porter, sans parler le fait de reléguer ces interpellations à la fin de la séance publique, moment où le public et les journalistes ne sont plus toujours dans la salle du Conseil vu
l’heure tardive. Dans ma commune à Nivelles, les interpellations sont en début de Conseil, seules deux interpellations par conseil sont possibles et il n’y a pas de débat
”.

La participation citoyenne n’est pas qu’un concept à la mode. Cette concertation permanente est une large part du projet politique de DéFI en Wallonie, projet véritablement co-construit avec les citoyens. DéFI en Wallonie mise sur le citoyen pour être au plus près de la réalité économique et sociale ! DéFI, c’est clairement plus proche de vous.