Image par djedj de Pixabay

Les cyclistes sont des usagers faibles de la route. Aussi la loi leur offre-t-elle une protection supplémentaire. Mais cela ne signifie pas qu’ils n’ont pas d’obligations. Les cyclistes ne peuvent pas abuser de la priorité qu’ils ont à certains endroits, au risque de mettre d’autres usagers de la route en danger. En tant que cycliste, vous êtes obligé de respecter les règles de circulation routière pour garantir votre propre sécurité et celle des autres. En outre, vous devez veiller à ce que votre vélo et votre équipement soient toujours en règle.

Les cyclistes doivent toujours rouler sur les pistes cyclables. Selon le code de la route, ils doivent utiliser les passages et les sentiers destinés aux cyclistes. Ils doivent toujours respecter les droits des autres usagers faibles. Une conduite imprudente n’est pas davantage autorisée. Les cyclistes ne reçoivent pas la priorité sur un passage destiné aux cyclistes. Ils ne peuvent s’y engager qu’avec prudence et en tenant compte des véhicules qui s’approchent.

Si vous faites du vélo en groupe, d’autres règles sont parfois d’application.

Votre vélo doit répondre à certaines normes techniques. Si vous voulez emprunter la voie publique à vélo, celui-ci doit être équipé :
• d’une sonnette
• de bons freins à l’avant et à l’arrière (sur les vélos pour enfants, un seul frein suffit)
• une lumière blanche ou jaune à l’avant et une lumière rouge à l’arrière
• un catadioptre blanc à l’avant et un catadioptre rouge à l’arrière
• des catadioptres sur les pédales
• des catadioptres dans les roues ou des pneus à flancs réfléchissants

Les vélos pour enfants, les vélos de course et VTT ne doivent pas être équipés de lumières ou de catadioptres, à moins que vous ne rouliez dans l’obscurité.

Même si ce n’est pas obligatoire, porter un casque ou une chasuble auto-réfléchissante, ne peut qu’augmenter la sécurité et tout spécialement celle des enfants.

Malgré ces obligations issues du code de la route, voici 3 propositions qui relèvent du bon sens :

1. Identification

Il est impossible actuellement d’identifier un cycliste impliqué dans une infraction, un accident ou un accrochage, qu’il en soit la victime ou l’auteur. C’est une discrimination flagrante à l’égard de tous les autres conducteurs (auto, moto, camion, quad, …)
Pour cette raison je propose une obligation d’immatriculation claire des vélos et trottinettes ainsi que de tout autre nouveau type de véhicule par l’apposition de plaques à l’avant et à l’arrière par exemple.
Cette mesure ne devant bien entendu pas devenir une source de financement pour les autorités.

Image par Thomas G. de Pixabay

2. Formation

Nombre d’utilisateurs de vélos et trottinettes semblent ne pas connaître les bases même du code de la route. Il suffit de les observer pendant quelques minutes sur la voie publique pour s’en rendre compte.
Lorsque quelqu’un se risque à leur faire une remarque, les réponses sont souvent « Je ne savais pas ! »
Pour éviter cela et renforcer leur sécurité, je souhaite qu’une formation de base adaptée à leur véhicule soit imposée, que ce soit dans les écoles pour les plus jeunes ou dans des associations et qui déboucherait sur l’obtention d’un permis.
Ici encore, l’objectif n’a pas de but financier mais la diminution des accidents résultant de ces infractions.

Image par WikimediaImages de Pixabay

3. Assurance

En cas d’accident, les usagers faibles sont également protégés. Si un accident survient, l’assureur du véhicule doit indemniser l’usager faible pour tous les dégâts physiques et matériels, quelle que soit la personne en tort.
Nouvelle discrimination qui fait payer une assurance obligatoire à tous sauf aux usagés faibles.
Quid en cas d’accident entre usagers faibles ? L’assurance familiale pourrait intervenir mais elle n’est pas obligatoire et tout le monde n’en dispose pas.
Afin de rétablir une certaine égalité entre les usagers, une assurance obligatoire permettrait de couvrir la responsabilité de chacun surtout tenant compte de l’augmentation d’utilisateurs de ces nouveaux modes de déplacement.