Lors de l’examen, ce mercredi 3 juin, en commission de l’Économie de la Chambre, de la proposition de résolution visant à mettre en place un plan de secours pour le secteur Horeca, DéFI a formulé un certain nombre d’amendements afin de compléter le dispositif d’aide à ce secteur.

D’abord, pour DéFI, il faut exonérer les restaurants et les cafés de payer leur abonnement de téléphone et les frais de Bancontact : « Ce sont de frais fixes qui ne servent strictement à rien pour le moment », a rappelé François De Smet. Le député fédéral DéFI plaide également pour un gel des procédures de faillite jusqu’à la fin de l’année et pour une exonération partielle ou totale des charges sociales du secteur. « Je comprends évidemment ce que cela représente comme manque-à-gagner pour les recettes de la Sécurité sociale mais les indépendants de l’Horeca n’ont plus de rentrées depuis 3 mois. Avec les risques de faillites que cela représente pour nombre de nos concitoyens, ne pas les aider aujourd’hui pour préserver les finances de l’État risque de coûter bien plus cher encore à l’avenir. »

Mobiliser l’épargne citoyenne

Dernier point soulevé par DéFI, sous la forme d’une proposition : « On pourrait étendre le tax-shelter, détaille François De Smet, qui existe actuellement chez nous pour l’audiovisuel et les PME/TPE, à l’Horeca. On pourrait essayer de mobiliser l’épargne citoyenne, ce qui représente 280 milliards d’euros. Même si on ne lève que 10% de cette somme, ce sera déjà gigantesque. »